Retz
Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Paris essaie de se payer le MAO Lun 12 Sep - 9:06 | |
| - Citation :
De Nous, Au Nom du Grand Ambassadeur de France, Keridil d'Amahir A Son Excellence François de Brotel, Chancelier de Provence
Sincères salutations,
Nous avons appris que vous apportiez votre soutien et votre aide dans le conflit qui nous oppose aux différents membres du Ponant par le biais de quelques annonces félonnes. Nous souhaiterions voir votre entité prendre une position officielle à l'égard de cette guerre.
Nous voulons nous assurer que vous ne soutenez pas la félonie, par une aide militaire ou autre et que vous n'incitez pas à la sédition. Nous nous sommes toujours efforcés d'entretenir, avec vous, de cordiales relations, et nous souhaitons qu'elles perdurent et évoluent.
Si, par la Grâce du Très Haut, votre soutien était acquis au Royaume de France et à sa Reine, icelle s'engage à reconnaître officiellement le Marquisat des Alpes Orientales et sa Noblesse.
Rédigé et scellé aux Ambassades Royales le 1er septembre 1459.
Cleopatre DePayns, Dame de Sadournin Ambassadrice Royale auprès du Sainct Empire Romain Germanique Francoys
- Citation :
- De François de Brotel, Chancelier de Provence,
A Keridil d'Amahir, Grand ambassadeur de France.
Excellence,
La teneur de votre lettre est en soi une insulte que vous adressez à la Provence toute entière. Nous ne pouvons accepter que vous nous preniez pour des mercenaires éhontés, près à vendre leur âme pour un bout de papier qui, entaché par la trahison que nous ferions de nos amis, n'aurait aucune valeur.
En conséquence nous déclarons rompre les relations diplomatiques avec la couronne de France tant que juste réparation n'aura pas été apportée à notre honneur bafoué.
Fait à Aix-en-Provence, le sixième jour du mois de septembre de l'an de Grâce 1459.
François de Brotel, Chancelier de Provence.
- Citation :
- Nous, Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales et nous, Prunille de Cianfarano, Comtesse Illustre de Provence
Après avoir assisté avec douleur à la chute de Bourges où la résistance acharnée des habitants n'a été brisée que par huit armées françaises réunies,
Affirmons notre soutien aux peuples du Ponant qui luttent pour conserver le droit de choisir eux-mêmes leur destin, leurs dirigeants et leurs alliances dans le respect de leur allégeance et, quand ce droit est bafoué, préfèrent à une lâche soumission les durs combats d'une guerre à eux imposée. Ils prouvent ainsi combien ce désir de liberté restera toujours au coeur des hommes une flamme brûlante qui jamais ne s'éteindra.
Constatons que balayant comme un fétu de paille tous les efforts diplomatiques et la sagesse bienveillante de ses prédécesseurs, la Reyne de France, dans son intransigeance, préfère la voie du fer et du sang pour régir les relations entre le Souverain et ses sujets, brisant les chairs et broyant les âmes, plutôt que le dialogue qui avait pourtant été initié.
Nous sentons insultées du courrier de la Chancellerie française dans lequel la Couronne de France nous fait miroiter une reconnaissance illusoire en contrepartie de notre appui, semblant croire que nous puissions être assez veules pour renier l'amitié et la dette morale nous liant aux peuples du Ponant qui ont soutenu la Provence et le Marquisat des Alpes Occidentales - et non orientales - lorsque les armées de cette même France nous envahissaient l'année dernière.
Regrettons qu'en raison des actes de violence commis envers les peuples du Ponant, la Bretagne ait été amenée à choisir entre la lettre du Traité du Mont St Michel et la parole donnée à ses alliés, son choix s'étant naturellement porté sur ceux qui n'avaient point rompu la leur mais se trouvaient agressés par les armées françaises.
Nous affligeons de voir tant de provinces fidèles à leur couronne ravagées par la guerre et tant d'hommes pris dans cette tourmente qui amène cruauté, misère et larmes. Nous prions chaque jour pour que les armes soient abaissées, que le libre choix des peuples soit respecté, que le dialogue prévale sur la violence aveugle et que soit trouvé le chemin de la paix.
En appelons à notre Très Sainte Mère l'Eglise pour faire revenir la sagesse dans les esprits et l'amour dans le coeur des hommes.
Fait en Avignon, le septième jour de septembre 1459
Marquise des Alpes Occidentales
Comtesse de Provence
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